MEMOIRE

Publié le par giorgioadriano

MéMOIRE

Toc, toc, toc,

Grand père cogne sur le plancher ;

Elle me met en émoi,

Sa jambe de bois.

Souvent j’écoute sa vieille breloque,

Sur son ventre ; son tic tac d’horloger...

 

Grand père entend les infos,

Il peut difficilement regarder celles de la télé ;

L’éclat est allé assez haut,

L’obus a balayé toute sa tranchée.

Tout son corps a avalé la terre entière ;

Même un de ses yeux est devenu du verre...

 

En 14/18, Grand père a laissé ses entrailles ;

C’est grâce a lui que cet enfer de bataille,

Permet aux gamins de jouer en liberté

Sans êtres asservis soumis ni prisonniers

D’une langue, d’une culture ou conditionner

À obéir à des idéologies contre nature remplies de truandailles...

 

Grand père a reçu une belle médaille,

Un truc peut être de laiton ou une ferraille

Qui ne rouillera pas comme la mémoire

De nos grands hommes de pouvoir ;

Il faut se souvenir à travers les âges

Que l’homme peut être un ange jamais sage...

Georges Adrien PARADIS à Limoux le 25 octobre 2013 à 9h00 

Publié dans POESIE

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