NE PAS SAVOIR

Publié le par giorgioadriano

NE PAS SAVOIR

Le contact virtuel est le début

D’une relation sans véritable statut,

L’internet permet un rapport crû

Où on se dit tout sans âme,

Que l’on soit homme ou femme,

Ce rapport déshumanisé me désarme…

 

Moi, qui recherche la sincérité

Profonde des sentiments intérieurs,

Moi, qui fais le don de vérité

De  ma personne de tout mon cœur,

J’ai ce sentiment pénible d’assister

A un jeu dont je ne suis pas le manipulateur…

 

Mes élans viennent tout droit de mon cœur,

Je n’arrive jamais à entendre le battement du cœur,

De celle qui m’écrit sur ma boite de conversation,

Je ne parviens pas à devenir un menteur,

Pour donner le change à la manipulation,

Dont je ne veux pas être, même une fois, l’auteur…

 

Puis voilà, je commence réellement à tisser un lien ;

Cette jeune femme, belle, magnifique, me parait trop bien,

Pour être celle que se donnera peut-être, à moi enfin,

Pour ma part, de ça, je suis vraiment certain de rien ;

Trop habituer à mes amours presque imaginaires,

Trop habituer à être le jouet de ces femmes au cœur de pierre…

 

Ma recherche d’amour n’est pas celle d’un adultère,

Où, la sensualité, les fantasmes du sexe, sont prioritaires,

Mon être tout entier ne désire pas, juste, les parties de jambes en l’air,

Mais l’échange, le partage, le don de soi à l’autre ; rien ne sera jamais secondaire ;

Je sais bien que ce désir, s’il n’est pas le même, me condamne

A souffrir le martyre du prisonnier d’amour solitaire de courtisanes…

 

Je sais que je n’ai pas le privilège de droits du roi,

Sur la liberté et l’indépendance de cette jeune femme ; accordée

Et prête à accepter le partage volontaire, vers l’autre, du don de soi ;

Alors, le droit libre de son indépendance, de son droit inné ;

Cette magnifique femme doit décider de l’aliéner de son plein gré,

Pour accepter l’appartenance totale à l’union de notre couple, elle et moi…

 

Depuis une semaine, un lien naturel semble naître,

Mais, aussi une crainte en moi ; semble apparaître :

Pas un manque de confiance, ni de doutes à combattre,  

Seulement la peur de perdre ce bel amour qui me fait renaître ;

Cette belle et désirable jeune femme, ne semble vouloir,

Aucune menotte, aucun bracelet ; à t’elle peur des belles histoires…?

Celles qui durent, plus qu’un jour, plus qu’une nuit, celles où on met tout notre espoir,

Pour que de sa vie elles deviennent ; l’unique belle histoire…

Georges Adrien PARADIS à Limoux le 26 août 2011 à 23h00

Publié dans POESIE

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