PROMENA (ou BALLADE à QUEBEC)

Publié le par giorgioadriano

PROMENADE (ou Ballade à Québec)

Longer le flot

De tes seins, de ton dos,

Caresser tes hanches,

Pour rejoindre en amant,

Ton ventre élégant…

 

Naviguer sur tes reins,

Sur tes cuisses légères et fines,

Chercher des lèvres les rives

De ton Saint Laurent,

Elles s’ouvrent à mon chant…

 

Ton désir s’épanche

Mon plaisir est immense,

Ton visage est limpide

Beau, impétueux, intrépide,

Mon ventre te bat, trépide…

 

Ton ventre majestueux,

S’accroche à mon ventre incestueux,

Le colle, puis s’ébat comme la chute

D’une cascade violente et brute

Serais-tu la Dame Blanche ?...

 

Mes doigts caressent ton cou,

Ils naviguent sur tes cheveux,

Ton épaule, s’arrêtent sur le bout

De tes seins, prennent d’assaut

Les défenses de ton Château (Frontenac)

 

Tu te rends en Diablesse,

Chaude, belle, coquine juvénile,

Ma bouche cherche ton île,

Traverse la  place d’Youville,

La Marina du port de Québec…

 

Comme dans un enchantement,

Ma langue arpente l’île d’Orléans,

Je vois s’éclater ton épanouissement,

Tu es plus belle que Sainte Brigitte,

Brune, longue, pure, sensuelle et carmélite…

 

Mes yeux, ma peau, mon âme et mon corps,

Mon visage coule vers tes pieds,

Mon cœur aussi, tout te doit tant de respect,

Tellement d’amour, de dévotion, d’amour encore,

Tu es venue de tellement, tellement loin…

 

Tu t’arrêteras au Quartier du P’tit Champlain

Un jour mon amour, aujourd’hui ou demain,

Là bas, je t’attendrais ; je t’aimerai pour la vie sans fin…

Georges Adrien PARADIS le 8 octobre 2008 à 14h00 modifié le 23 juillet 2011 à 11h00

Publié dans POESIE

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